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améliorer son DPE

Comment améliorer mon DPE ?

Un audit énergétique ne consiste pas seulement à comprendre la performance énergétique d’un bâtiment. Il s’agit aussi de suggérer des moyens de l’améliorer ! Qu’est-ce qu’un diagnostic de performance énergétique ? Quels sont les travaux à faire pour améliorer mon DPE ? Quelles sont les subventions destinées à l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments. Vous aurez la réponse à toutes ces questions dans cet article.

Qu’est-ce que le diagnostic de performance énergétique ?

Un diagnostic de performance énergétique (DPE) fournit des informations et de la documentation sur la performance énergétique d’une maison, d’un appartement ou d’un bâtiment. Il montre la consommation d’énergie et son impact sur l’environnement à travers les émissions de gaz à effet de serre.

Le diagnostic énergétique est une étape obligatoire si vous souhaitez louer ou vendre votre bien. Il permet aux locataires ou acheteurs potentiels de connaître le niveau d’efficacité énergétique du bien. Il a donc un impact sur les futures dépenses de chauffage.

Zoom sur le nouveau DPE pour 2023.

Le DPE a été révisé en 2021 dans le cadre de la loi ELAN (logement, aménagement et économie numérique).

Le nouveau DPE est plus lisible et plus complet. Il est valable pour une période de 10 ans.

L’étiquette énergie primaire intègre désormais les émissions de gaz à effet de serre. Auparavant, les deux étiquettes étaient séparées.

Outre le chauffage et la production d’eau chaude, la nouvelle méthode de calcul prend également en compte l’éclairage et la ventilation.

Une autre innovation est qu’elle est désormais contraignante. En d’autres termes, le propriétaire ou le vendeur est désormais responsable (par exemple en cas de fausses informations).

Privilégier les audits énergétiques

À partir du 1ᵉʳ avril 2023, les bâtiments classés F ou G dans un audit énergétique devront faire l’objet d’un audit énergétique au moment de la vente.

Les bâtiments classés E seront concernés à partir du 1ᵉʳ janvier 2025 et les bâtiments classés D à partir du 1ᵉʳ janvier 2034.

L’audit énergétique doit être initié et financé par le propriétaire et réalisé par un professionnel qualifié (bureau d’études, entreprise, architecte ou inspecteur immobilier).

En raison de la nouvelle législation, le rôle de l’inspecteur immobilier devient de plus en plus important.

Sur la base du DPE et de la visite des lieux, il est proposé de faire : 

  • L’évaluation générale du bien 
  • L’estimation du profil énergétique sur la base du DPE 
  • Au moins deux options pour améliorer l’efficacité énergétique du bâtiment 
  • Le coût des travaux et les aides financières disponibles.

Les travaux doivent permettre au bâtiment d’atteindre la cote DPE prévue par la loi sur le changement climatique et l’adaptation. La réalisation de ces travaux n’est pas obligatoire, mais l’acheteur doit être informé de la liste des travaux. Tous les travaux réalisés augmenteront la valeur du bien au moment de l’achat.

Quels sont les travaux pour améliorer mon DPE ?

améliorer son DPE

Les efforts pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments peuvent être classés en quatre catégories : l’isolation, le chauffage, la ventilation et l’éclairage.

Les travaux d’isolation

Les travaux d’isolation sont la pierre angulaire de la rénovation énergétique. À long terme, ils permettent d’économiser de l’énergie en réduisant les pertes de chaleur.

Isolation des combles  

Il faut prioriser l’isolation des combles, des toitures et des plafonds inclinés.

Selon l’Agence française de la maîtrise de l’énergie (ADEME), ces zones représentent 25 à 30 % des pertes d’énergie !

En effet, l’air chaud monte et atteint le toit et c’est ce qui provoque les pertes d’énergies.

Si vous avez accès aux combles, les meilleurs isolants peuvent être facilement posés en rouleaux. Les matériaux d’isolation comprennent la laine de verre, la laine de roche, la laine naturelle ou laine de fibres recyclées.

Si vous n’avez pas accès au grenier, l’isolation par soufflage est recommandée. La laine de verre, la laine de roche et la laine de cellulose sont couramment utilisées.

Isolation des murs

Selon l’ADEME, les déperditions d’énergie par les murs donc le deuxième poste le plus important.

Elle peut se faire de deux manières : 

  • L‘isolation par l’intérieur (ITI) : l’isolant est placé dans les murs de chaque pièce. L’isolation prend la forme de panneaux isolants ou d’ossatures métalliques. Elle ne modifie pas l’aspect extérieur du bâtiment 
  • Isolation par l’extérieur (ITE) : l’isolation est mise en œuvre sur les murs extérieurs et les éléments métalliques. L’isolation se présente généralement sous la forme d’enduits ou de revêtements. Elle protège le bâtiment contre le froid et les intempéries sans modifier la structure interne du bâtiment.

Il convient de noter que l’isolation des murs extérieurs nécessite une main-d’œuvre importante et coûteuse. Cependant, elle est souvent considérée comme un moyen d’améliorer l’isolation de l’ensemble du bâtiment et de moderniser la façade.

Isolation des fenêtres et des portes

Selon l’ADEME, les fenêtres et les portes représentent 10 à 15 % des pertes d’énergie.

Dans certains cas, une rénovation complète des fenêtres et des portes peut s’avérer nécessaire, d’excellentes valeurs énergétiques peuvent être obtenues avec des équipements de fenêtres et de portes de haute qualité. Pareil pour les vitrages à haute performance ainsi que le double et le triple vitrage. Les organismes de certification tels que Cekal, CSTBat et Acotherm peuvent aider à la sélection des équipements.

Pour réduire les coûts, on peut également conseiller aux clients de procéder à des modifications partielles, telles que l’ajout de joints et la pose de couvercles de verre.

Isolation du sol

Selon l’ADEME (Agence française de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), l’isolation des sols et des sous-sols permet d’économiser de 7 à 10 % d’énergie.

Quelle est la solution la plus simple ? L’isolation par l’extérieur. Il s’agit d’isoler les sous-sols et les plafonds des garages. Pas besoin de déplacer les meubles !

Pour isoler de l’intérieur, il faut installer un chauffage par le sol.

Les travaux de chauffage

Outre l’isolation, le système de chauffage doit également être pris en compte. Les systèmes de chauffage représentent 60 % de la consommation totale d’énergie !

Il existe deux types de travaux pour améliorer l’efficacité énergétique d’un bâtiment : l’installation d’un système de chauffage à haut rendement et la rénovation du système de chauffage.

Installation de systèmes de chauffage efficaces 

Les bâtiments anciens sont souvent équipés de systèmes de chauffage, tels que de vieilles chaudières et des radiateurs à eau chaude et ces derniers consomment beaucoup d’énergie et polluent l’air. 

C’est pourquoi, lors des rénovations énergétiques, il est courant d’installer des systèmes modernes, utilisant de préférence des sources d’énergie renouvelables : 

  • Pompes à chaleur (PAC) : les pompes à chaleur extraient la chaleur des sources d’énergie renouvelables. Les pompes à chaleur aérothermiques extraient la chaleur de l’air. Les pompes à chaleur géothermiques extraient la chaleur du sol et les pompes à chaleur hydrauliques extraient la chaleur de l’eau. Toutefois, ces pompes à chaleur nécessitent des conditions d’implantation particulières et un investissement important ; 
  • Systèmes de chauffage au bois : économique, efficace et respectueux de l’environnement, le bois est aujourd’hui une solution de chauffage intéressante. Les chaudières et cuisinières à granulés ont un rendement supérieur à 90 % !

Il en va de même pour les systèmes de production d’eau chaude, qui jouent un rôle important dans le bilan énergétique. Les systèmes les plus performants sont les chauffe-eau thermodynamiques et les systèmes solaires autonomes.

La régulation de chauffage 

Le contrôle des équipements permet aux clients de mieux maîtriser leur consommation d’énergie, ce qui se traduit par une réduction de 10 à 25 % des coûts de chauffage.

Différents types d’équipements permettent d’atteindre cet objectif : 

  • Les thermostats programmables ou connectés : ils permettent d’ajuster la consommation de chauffage aux habitudes de l’utilisateur et d’éviter les pertes d’énergie ; 
  • Les équipements connectés : la chaudière, le chauffe-eau et les radiateurs peuvent être connectés pour mieux contrôler la consommation ; 
  • Gestion technique du bâtiment (GTB) et Gestion technique centralisée (GTC) : ces systèmes informatiques travaillent avec les installations techniques (chauffage, climatisation, éclairage, électricité, sanitaire, etc.). Et ce, pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et prévoir les pannes ; 
  • Sondes de température extérieure : elles sont reliées aux thermostats afin de réguler le chauffage en fonction des variations de la température extérieure ; 
  • Calorimètres : mesurent la consommation d’énergie de chauffage avec une grande précision ;  
  • Les vannes thermostatiques : montées directement sur les radiateurs, elles sont capables de réguler avec précision la température de chaque pièce.

Les travaux de ventilation

Des maisons bien isolées peuvent réduire l’entrée d’air extérieur.

La ventilation doit être assurée pour garantir le renouvellement de l’air. Cela permet de réduire l’humidité et d’optimiser le chauffage !

Installation d’une VMC 

Pour assurer une bonne ventilation tout au long de l’année, il est recommandé d’installer un système de VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée). Il existe deux types de systèmes 

VMC simple flux : l’air vicié est extrait de l’extérieur du bâtiment. L’air frais est aspiré par la bouche d’entrée d’air, généralement située dans la fenêtre ; 

VMC double flux : le principe est le même que celui de la VMC simple flux, mais l’air est préchauffé de l’extérieur pour éviter les déperditions de chaleur. Cela permet de réaliser d’importantes économies d’énergie.

Les travaux d'éclairage

Même si les coûts énergétiques sont moins élevés que dans la section précédente, il ne faut pas oublier l’éclairage !

S’ils ne sont pas trop coûteux, les projets d’éclairage peuvent améliorer de manière significative l’efficacité énergétique d’un bâtiment.

Le remplacement des ampoules

Remplacez les vieilles ampoules à incandescence par des ampoules LED, qui consomment en moyenne 10 fois moins d’énergie que les ampoules à incandescence et durent jusqu’à 40 000 heures. En outre, les ampoules LED ont une température de couleur illimitée. L’éclairage améliore le confort et augmente la valeur des biens immobiliers.

Soutien financier à l'amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments : subventions publiques

Dans le cadre d’un audit énergétique obligatoire, les clients doivent connaître les aides financières disponibles pour financer ces efforts :

  • MaPrimeRénov’ s’adresse à tous les propriétaires ; 
  • MaPrimeRénov’Sérénité est ouverte aux ménages modestes et très modestes ; 
  • Les primes à l’efficacité énergétique : prime de chauffage, prime d’isolation, prime à la rénovation globale, etc.
  • Subventions proposées par les fournisseurs d’énergie dans le cadre des CEE (Certificat d’Efficacité Energétique) ; 
  • Les éco-prêts à taux zéro : prêts à taux zéro accordé par les banques ; 
  • Réduction de la TVA de 5,5 % ; 
  • Les subventions locales sont répertoriées sur le site de l’Anil.




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    FAQ- questions fréquentes

    Le relèvement de la note énergétique nécessite une rénovation énergétique complète du bien. Il est difficile d’estimer le coût du relèvement du DPE, car le coût d’un tel projet dépend de nombreux facteurs (taille du bien, montant des travaux à réaliser, aides financières, etc.) Le mieux est de réaliser plusieurs devis !

    Un mauvais étiquetage de l’efficacité énergétique peut entraîner un certain nombre de problèmes. Tout d’abord, il entraîne un gaspillage d’énergie, ce qui vous coûte de l’argent lorsque vous recevez votre facture d’énergie. De même, les niveaux de confort ne sont généralement pas optimaux. Un faible indice DPE entraîne également des émissions élevées de gaz à effet de serre, qui ont un impact négatif sur l’environnement.

    En outre, le prix de vente des biens immobiliers à forte consommation d’énergie diminue majoritairement. À l’inverse, les logements classés A ou B sont considérés comme ayant une « valeur verte » (une meilleure efficacité énergétique justifie un prix plus élevé). Enfin, depuis le 25 août 2022, la loi sur le climat et la résilience a interdit les augmentations de loyer (lors d’un renouvellement) pour les logements dont l’éco-indice est F ou G.

    Sources utilisées pour cet article :

    Expat Immo

    À propos

    Expat' Immo est basé à Singapour et Dubaï. Nous aidons les expatriés à investir dans des immeubles/appartements de rapport en France.