Le salarié expatrié amené à travailler en contrat local n’a plus de lien de subordination avec l’entreprise d’origine installée en France. Dans ce cas, il est affilié à la protection sociale du pays où il est installé.
Pour les pays de l’Union Européenne, ainsi que la Norvège, l’Islande, la Suisse et le Liechtenstein, la règle est plutôt simple. Les français expatriés perçoivent une pension de chacun des pays où ils ont travaillé. Cela veut dire que s’ils ont travaillé en France auparavant, ils percevront la retraite français et la retraite de leur pays d’expatrié à l’âge où la pension les concernent. Pour calculer la durée d’assurance nécessaire, chacun des pays totalise l’intégralité des trimestres cotisés dans l’ensemble des pays pour le calcul de la durée d’assurance requise. Le calcul des pensions retient le calcul le plus favorable entre la pension nationale et la pension communautaire.
Les autres pays du monde se divisent entre ceux ayant conclu une convention de Sécurité Sociale avec la France pour la retraite d’expatriés, et ceux sans convention bilatérale sur l’assurance vieillesse. Vous pouvez la retraite des expatriés au cas par cas ici.
Les expatriés détachés, qui sont envoyés par leur employeur pour travailler dans un autre pays, dépendent toujours du système de protection sociale d’origine.
Dans le cas où le travailleur conserve son contrat d’origine avec l’entreprise française, “l’expatrié” continue de cotiser en France, et de dépendre du régime de retraites français. Généralement, cela concerne plutôt des personnes qui travaillent à l’étranger pour des périodes de temps limitées, et définies dans le temps.