Les revenus tirés de la location meublée sont imposés dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
Avec le régime du taux effectif d’imposition, vous pouvez amortir le meublé quel que soit le mode de détention. L’amortissement permet de déduire des revenus locatifs le coût correspondant à la diminution de la valeur au fur et à mesure de l’utilisation du bien. Le bien est ensuite divisé en « composants », chaque composant représentant un élément de l’immeuble.
Les quatre composants amortissables sont : les murs extérieurs, la toiture et l’étanchéité, les installations (ascenseurs) et les équipements intérieurs (plomberie). La valeur du terrain sur lequel se trouve le bien n’est pas amortissable. De plus, chaque élément peut être amorti sur des périodes différentes, avec des montants amortissables différents. Par exemple, les murs extérieurs sont amortis sur 50 ans, soit la moitié de la valeur du bâtiment.
Les installations intérieures ne sont amorties que sur 12 ans, ce qui équivaut à 15-20 % de la valeur du bien. Cette répartition n’est qu’un guide. Les principaux éléments de la répartition varient selon qu’il s’agit d’un appartement en pleine propriété ou d’une maison individuelle. Les amortissements non déductibles l’année en cours peuvent être déduits des revenus de l’année suivante et reportés indéfiniment (article 39C du code général des impôts).